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* Je mets mon roman "Tratinium" en ligne sur amazon. Vous pouvez ajouter vos commentaires ici (et voir plus bas), j'y répondrais :)

lundi 24 février 2020

Atelier écriture de l'Unipop

Les mots "valises"
L'animateur nous propose des mots en deux morceaux dont il faut retrouver le sens.

Aboyager ?
Se dit pour un voyager qui se plaint de son périple directement auprès des autochtones.
"En voilà un qui part pour aboyager pour le plaisir."

Aigrivain ?
Ecrivain avec un humour pince-sans-rire.

Déprimailleur ?
Personne qui ne déprime que chez ses connaissances.
"Chérie, ton déprimailleur de frère nous remet ça !"


Ecrire en s'inspirant du poème "Il était une feuille" de Robert Desnos

Il était un souffle
Il était un papillon mignon
qui bruissait dans un pré endormi,
tout comme l'herbe immobile
et la plante et l'arbuste et le chêne.
Il était un souffle de vent chaud
qui ventait dans la vallée reculée,
tout comme le ruisseau s'étalant
et la rivière et le fleuve et le torrent.
Il était une tornade bouillonnante
qui poussait tout un village,
tout comme les villes arrimées
et les toits et les poubelles et les voitures.
Il était un ouragan tourmenté
qui broyait toute une région,
tout comme un pays effrayé
et les maisons et les quartiers et les chemins.
Il était plus rien.


Ecrire à partir d'un titre









Un cadavre dans le placard
Il s'était caché mort de peur au fond du placard, tout au bout du couloir,
dans la dernière chambre d'un navire à la coque percée de part en part et
s'enfonçant au fond d'un océan au eau turquoise près de Bornéo.
Et c'est tout mouillé qu'il comprit qu'il manquerait d'air.

La fenêtre était éclairée
Hier déjà s'était éclairée, ce qui était normal, c'était le soir. Et ce matin encore, cela ne posait pas de problème car en hiver le jour prend son temps pour arriver, mais quand même.
Voilà trois jours que j'ai remarqué que la fenêtre du cinquième est éclairée à chaque fois que je lève la tête. Et je lève la tête à chaque fois que je passe dessous, et c'est toujours éclairée.
Aujourd'hui je viens de mon boulot, durant ma pause, perdant quinze minutes de trajet, pour vérifier. Alors non, c'est décidé, ce soir après le boulot -après avoir rattrapées mes heures- je vais voir la voisine pour lui dire qu'à notre époque, il faut économiser l'énergie, être sérieuse, parce que sinon...
Sinon, on va à la catastrophe.




dimanche 22 septembre 2019

TGV : Tous en Gare de Vertolaye


J'ai participé à un atelier d'écriture à la gare de Vertolaye. Voici mon travail :


Gare de Vertolaye

C'est un temps arrêté, des wagons donnent à respirer la poussière et le cambouis, 
des rails immobilisent la locomotive, des aiguillages dans un dernier effort 
montre l'exemple à des herbes sauvages.
Assoyez-vous sur les traverses et prenez le temps de vous coller au rail. 
Ce n'est plus un voyage, c'est un lieu.


Mon voyage sur des rails

Le RER A vient de passer, j'aurai mieux fait de le prendre, il se moque des bouchons, il est
seul sur sa voie. Moi je suis coincé dernière un J9 à côté de papa qui canalise sa nervosité en
pompant sur sa Gauloise. J'ai juste la force de rester conscient et de ne pas vomir.

Enfin je suis en deuxième classe du TGV pour Lyon. J'ai un siège individuel côté quai. Papa,
plus tranquille, de l'autre côté de la vitre, attend le départ du train. Je crois bien qu'il réalise
que je pars pour longtemps. Je traîne à ranger mon sac et à m'installer, pour qu'on ait pas à
faire monter nos émotions même si je pense que papa s'en fout.

Panne de caténaire, conséquence de l'orage, le TGV n'a plus de courant. « Tout à fondu », a
dit le contrôleur dans son talky. C'est un train de banlieue qui est venu nous chercher. Papa va
s'inquiéter que je n'appelle pas. Déjà que je l'ai vu triste pour la première fois.

Décidément, ce n'est pas un bon jour pour les trains. Nous voilà coincé par la neige juste
avant Dijon. Là c'est Mamie qui va s'inquiéter. Moi qui voulait être tranquille pour les
vacances de noël et reprendre nos jeux de lectures avec elle. J'espère qu'à part le trajet, il n'y
aura pas d'autres déconvenues.

C'est passé minuit quand le bus nous dépose à la gare de Perrache. J'ai réussi à dormir un peu
et j'ai dévoré le sandwich du kit SNCF. Une joie immense m'envahit quand je découvre Mamie
dans le flot de personnes qui attendent sur le parking.

Je suis sans cesse réveillé, à chaque arrêt de station du métro B, mais me rendors facilement
sous l'aile protectrice de Mamie.

Et puis je ne sais plus, je m'endors dans l'ancienne chambre de papa.





mardi 20 février 2018

LES FEMMES PLEURENT - Mes textes remplis de sentiments


Je mets en ligne des textes (poésies, nouvelle, théâtre, récit), sur amazon,
au format kindle à 2.99€ :
https://www.amazon.fr/femmes-pleurent-Thierry…/…/ref=sr_1_2…


- Poésies -

Si l’oiseau est le temps.

L’empreinte de ton visage.

Le loup, la biche et le temps qui passe.

Complètement à l'ouest.


- Nouvelle - Un couloir sombre -

Des plaintes se font entendre à petit bruit, et tel un papillon de nuit intrigué par une luciole, elle s’avance...


- Théâtre (pièce en un acte) - L’ombre d’un être -

Cédric a une personnalité bien mystérieuse. Il met surtout beaucoup de voiles sur ses sentiments et occulte inconsciemment des parties de sa vie... Il arrive enfin un temps où tout doit être mis en lumière.


- Récit - Un homme sans histoires -

C’est le récit d’un homme comme il y en a peu... On peut le croire. En apparence il peut être beau, gentil et cultivé. Mais à l’intérieur une chose l’habite, un côté sombre, triste et cynique. Un tout unique dont ressort le conscient, sciemment projeté. Au premier regard, certains seraient tentés de l’appeler communément “un homme sans histoires”.