Poésies

Il pleut
Si l’oiseau est le temps
L’empreinte de ton visage
Je vous reconnais
Une terrible beauté est née

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Il pleut

Intensité de la vie,
 Liberté de la nature,

   Pluie tendre je me soumets.
    Lentement sur moi tes larmes
     Enlacent mon corps masqué.
      Une vague de toi, bonheur !
       Tombe ! Je suis tout à toi.

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Si l’oiseau est le temps

Et si le temps était un oiseau azuré,
Il chanterait sans fin, nous contant ses beautés,
Nous couvant dans son nid, sans voler nos années.

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L’empreinte de ton visage

Ton visage est pour moi un halo de douceur,
Une œuvre délicate enrobée de fraîcheur.
Je le veux pour toujours encombrant mes pensées…
Ta beauté trouve en moi un espace où briller.

Mon regard ne te quitte car il cherche à fixer
La pensée dévouée qu’il me faudra nommer
Pour te voir à nouveau et raviver l’émoi
D’un visage ardent qui emplit mon corps de toi.

Je te veux nuit et jour et même si il pleut
ou quand viendra l’hiver, voire en d’autres lieux,
Dans cette vie, dans « ma » tête et te voir paraître
Fidèle à ce visage inondant tout mon être.

Quand bien même le temps me pousse à disparaître,
Il m’offre l’envie et la joie de te connaître.
Je vais garder l’éclat de ton visage en moi,
Il m’emplit d’un bonheur que j’offre tout à toi.

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Je vous reconnais

(ajouté le 18/03/2013)

J’ai reçu en rêve une lettre, qui de toi me parlait peut-être.
Des mots se détachaient d’un papier céleste,
Pour s’évanouir sans un sens en mon être.

C’est d’amour dont il est question, car mon cœur est pris de passion.
Des sons ont jailli reproduisant tes gestes,
Pour m’éclabousser de toi jusqu’à l’obsession.

C’est pourquoi, Demoiselle, de tous les noms du ciel
Je veux emporter le vôtre dans mes siestes
Pour incruster ma caverne d’étincelle.








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