TOME I - Cherchez le mors !
Spectacle composé de quatre contes pour trois comédiens (2H+1F) - Durée 50 min « Tous les fantômes naissent d'une pensée. Pour les chasser, il suffit de la remplacer. Pour les garder, il faut avoir le coeur bien accroché. » |
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- Tête pleine à ras bord Médéric en a plein la tête de sa mère... Pleine à ras bord !
- Consultation familiale Théodore a une famille très encombrante, mais il fait avec… Enfin, en tout cas, il se soigne !
- Madame Irma et compagnie Madame Irma est une voyante de bonne renommée, mais elle ne peut rien voir pour elle et sa famille... Jusqu'à un certain jour.
- L'ombre d'un être Cédric a une personnalité bien mystérieuse. Il met surtout beaucoup de voiles sur ses sentiments et occulte inconsciemment des parties de sa vie... Il arrive enfin en un temps où tout cela doit être mis en lumière. (Durée : 25 min)
- MEDERIC. – Mais que n’ai-je pas fait que vous m’ayez demandé ?
- THEODORE. – Je l’ai coursée à la hache… Je n’en pouvais plus de ses exigences.
- IRMA. - Qu’y a-t-il de plus beau qu’une histoire pour un enfant ? Qu’y a-t-il de plus beau que « son » histoire pour un adulte ?
Extraits : L'ombre d'un être - Acte 1 scène 1
LEA. – Encore tes étourdissements ?
CEDRIC. – Ça va passer, pas de quoi t’inquiéter… C’est de famille… C’est passager.
LEA. – Qui cherches-tu à rassurer ? Tu prenais de l’homéopathie passé un temps. Tu veux en prendre ?
CEDRIC. – Oui, reprenons la cure…
LEA. – Ne plaisante pas. (Léa sort.) Tu devrais revoir le médecin, cela fait longtemps.
Cédric ferme les yeux, il se tient la tête douloureusement. Georges apparaît de derrière un fauteuil.
GEORGES. – Elle a raison, tu aurais dû voir le médecin. Tu es au seuil de la quarantaine, ton corps te sanctionne chaque nouvel écart.
Cédric est surpris (apeuré), il se frotte les yeux. Georges se cache derrière le fauteuil. Cédric oublie… Léa revient avec un cachet.
LEA. – Tiens, prends cela Cédric. Et repose-toi un peu.
Léa s’en va. Cédric avale les cachets et essaie de s’endormir dans le fauteuil.
GEORGES. – Le temps passe Cédric.
CEDRIC, sursaute. – Hein ? Quoi ! Qui est là ?
Cédric se frotte le front et oublie l’incident. Léa revient presque aussitôt.
LEA. – Qu’y a-t-il mon chéri ?
CEDRIC, sursaute. – Hein ? Quoi ?
LEA. – Tu veux quelque chose ?
CEDRIC. – Oui, du repos. Oh là là, comme tu me fais sursauter !
LEA. – Mais c’est toi qui a appelé le premier.
CEDRIC, rassurant. – Ah bon… C’était un cauchemar.
Cédric a un doute. Y avait-il réellement quelqu’un ou pas ? Léa caresse le front de Cédric. Elle est très inquiète pour lui.
CEDRIC. – Léa… Tu vois quelqu’un ?
LEA. – Comment ça ? On dirait à tes mots que je te trompe.
CEDRIC. – Ben non, pas toi.
LEA. – Comment ça pas moi ? Parce que toi ?
CEDRIC. – Mais… Tu cherches à m’embrouiller ! Je te demande si toi, tu vois quelqu’un dans la pièce ?
LEA. – Qu’est ce qui te prend, bien sûr, je te vois, toi ! Tu ne vas pas bien ?
CEDRIC. – J’ai juste un peu mal à la tête, je crois entendre des choses…
LEA. – Peut-être des acouphènes.
CEDRIC. – Non, presque des voix.
LEA. – Je vais te chercher une aspirine.
CEDRIC. – Oui, merci.
Léa sort.
(Rideau)
LEA. – Encore tes étourdissements ?
CEDRIC. – Ça va passer, pas de quoi t’inquiéter… C’est de famille… C’est passager.
LEA. – Qui cherches-tu à rassurer ? Tu prenais de l’homéopathie passé un temps. Tu veux en prendre ?
CEDRIC. – Oui, reprenons la cure…
LEA. – Ne plaisante pas. (Léa sort.) Tu devrais revoir le médecin, cela fait longtemps.
Cédric ferme les yeux, il se tient la tête douloureusement. Georges apparaît de derrière un fauteuil.
GEORGES. – Elle a raison, tu aurais dû voir le médecin. Tu es au seuil de la quarantaine, ton corps te sanctionne chaque nouvel écart.
Cédric est surpris (apeuré), il se frotte les yeux. Georges se cache derrière le fauteuil. Cédric oublie… Léa revient avec un cachet.
LEA. – Tiens, prends cela Cédric. Et repose-toi un peu.
Léa s’en va. Cédric avale les cachets et essaie de s’endormir dans le fauteuil.
GEORGES. – Le temps passe Cédric.
CEDRIC, sursaute. – Hein ? Quoi ! Qui est là ?
Cédric se frotte le front et oublie l’incident. Léa revient presque aussitôt.
LEA. – Qu’y a-t-il mon chéri ?
CEDRIC, sursaute. – Hein ? Quoi ?
LEA. – Tu veux quelque chose ?
CEDRIC. – Oui, du repos. Oh là là, comme tu me fais sursauter !
LEA. – Mais c’est toi qui a appelé le premier.
CEDRIC, rassurant. – Ah bon… C’était un cauchemar.
Cédric a un doute. Y avait-il réellement quelqu’un ou pas ? Léa caresse le front de Cédric. Elle est très inquiète pour lui.
CEDRIC. – Léa… Tu vois quelqu’un ?
LEA. – Comment ça ? On dirait à tes mots que je te trompe.
CEDRIC. – Ben non, pas toi.
LEA. – Comment ça pas moi ? Parce que toi ?
CEDRIC. – Mais… Tu cherches à m’embrouiller ! Je te demande si toi, tu vois quelqu’un dans la pièce ?
LEA. – Qu’est ce qui te prend, bien sûr, je te vois, toi ! Tu ne vas pas bien ?
CEDRIC. – J’ai juste un peu mal à la tête, je crois entendre des choses…
LEA. – Peut-être des acouphènes.
CEDRIC. – Non, presque des voix.
LEA. – Je vais te chercher une aspirine.
CEDRIC. – Oui, merci.
Léa sort.
(Rideau)
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