De feuilles, de fleurs, de glands,
Tu te joues du temps.
Longue et frêle esquif,
Au maître de chaire courbé,
Navigue toujours.
Construction de tronc,
Fier, gigantesque et utile,
Le temps t’est compté.
En tombant sur eux,
Les larmes de la vanité,
Glissent ou alors sèchent.
Poésie Libre
Tous ces gens qui se promènent,
Tout ce monde avide de jouissance,
Toutes ces industries produisant sans raison,
Ont-ils encore des yeux pour voir la nature
Belle, vivante et meurtrie,
Ou vivent-ils déjà les paupières closes ?
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