« ELLE »
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« LUI »
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Un jour viendra où il sera là devant moi comme une évidence… Une réalité enfin révélée où la joie, les rires, la douceur et l’amour n’auront plus de fin, n’auront plus de doute… Il sera parfait, doux, sucré, corsé… comme un café carte noire (« Dry to remember »). Il sera enfin là, devant mes yeux, beau, grand, sûr de lui, fort de son expérience... Je l’aurais pressenti, deviné – et bien sûr, attendu ! – alors il sera là, tout près de moi, comme masqué derrière une porte. |
Me voilà de nouveau prêt à tomber dans le piège de l’amour, dans la comédie des sentiments, dans le jeu bien agréable de la vie de couple… Une porte claque avec fracas, dix autres ont un œil au juda… il suffit d’oser sauter le pas. Quand on a un cœur d’artichaut, il y a toujours une sauce aigre douce pour vous. Je la désire comme une pâtisserie… sucré, généreuse et bonne pâte. Mais j’entends déjà que l’on ouvre une porte, à peine. J’y glisserai mon pied, un petit bouquet de fleurs, deux valises, un canapé et ma console de jeux. |
« EUX »
Le jour où « Lui » trouva le chemin d’ « Elle » il eut le sentiment d’être face à une porte close, sobre et de bonne facture, mais ayant été tout de même fracturé, deux fois. A sa vue elle présenta malicieusement un entrebâillement d’où s’échappait un air frais et rural, assez plaisant. Il y glissa son pied aussi doucement qu’il l’eut fait lors d’un dîner au restaurant. Ce qui lui coûta un orteil…
A ce jour, ils partagent toujours la même clé.
Et cela pourrait bien durer, s’ils n’achètent pas de télé.
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