Un bus urbain accumule des passagers agglomérés devant l'entrée du chauffeur. Tout le monde veut savoir s'il part pour le centre ville, si un tarif spécial existe pour les familles nombreuses, les groupes ou les couples. Cela prend donc un certain temps. Mais vous embarquez enfin pour un tarif unique de 1,50€ en direction du centre-ville.
Pour arriver où ? Centre-ville ! Pas plein centre, pas au centre, non, juste centre-ville. C'est à dire que tout autour il y a une ville. Une immense ville urbaine avec des palmiers et un filet d'eau qui coule dans un canal totalement végétalisé, propre, limpide. Et autour ? La ville ! Mieux, le centre-ville.
Mais près de quoi ? Le chauffeur propose avec un humour en coin de descendre par simple gravité la route en face. elle vous mènera à la côte et au musée d'art moderne. Ah oui, pour information, le bus de retour se reprend au même arrêt -trop facile- toutes les vingt minutes. Cool !
Le musée d'Art Moderne est payant, bien sûr. L'entrée est sobre. Les abords disposent de quelques structures géométriques gigantesques, géniales pour des photos.
Très vite le panorama vous appelle, ainsi que sa monumentale cathédrale. Plein de rues pavées y mènent. Sur le chemin, des calèches et leurs chevaux anesthésiés par la chaleur et l'effort de tracter les lourds passagers.
Puis les rues s'enchaînent, vides ou pleines de monde quand il y a -non pas une mais- cent boutiques juxtaposées.
Tous les sols de la ville historique sont pavés de dalles de pierres, que ce soit une route, une rue, une ruelle, un chemin, un passage, et même un espace entre deux murs tout juste large pour laisser passer un homme.
Chaque porte a son patio, plus ou moins grand, rustique, végétalisé et magnifié. Chaque coin de la ville est restauré, propre, ombragé.
Une ville vivante à l'architecture fière de son histoire.
Le mot du jour :
- Je me suis acheté un chapeau, ça m'a coûté un bras, mais ça va.
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